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EXPOSITIONS [06]

GALERIE DE L’ESBAM : 41 rue Montgrand / Marseille 6ème. Expositon du 6 octobre au 25 novembre 2006 / 14h-18h du mardi au samedi. Gratuit. Vernissage : vendredi 6 octobre 2006 à 18h.

- « Fond abyssal » de Yves Chaudouët [Fr] Création / Installations / www.whysea.net

Avec le soutien de l’ ESBAMarseille / CIAV Meisenthal / Communauté de Communes du Pays du Verre et du Cristal / DRAC Alsace / Terre Active / Morphologie des Eléments / Cabus et Raulot.

Yves Chaudouët crée une promenade onirique avec un environnement de plus de cent créatures luminescentes (poissons, étoiles, invertébrés) toujours plus fragiles et inquiétantes au milieu duquel nous sommes invités à circuler. Un travail qui fait suite aux différentes expositions d’un poisson bioluminescent unique à la Landesgalerie Oberösterreich à Linz (A) ; du Kunstmuseum à Chemnitz (D) ; et de la Librairie Florence Loewy à Paris. En parallèle, un parcours sonore est montré au premier étage de la Galerie. De courts textes sur la description de paysages ou de moments vécus ont été recueillis par les étudiants, que YC a ensuite traduit en monotype peint. Ces réalisations lues par un comédien sont diffusées comme oeuvres sonores.


CABARET DE LA FRICHE BELLE DE MAI : 41 rue Jobin / Marseille 3ème. Exposition "Play" du 6 au 11 octobre 2006. Visible lors de la soirée "Play" (entrée 10 euros) et entrée gratuite les autres jours.

- « Zéro centimètre » d’Aurélie Gasche [Fr] Installation interactive (2004) / www.aureliegasche.net

Programmation : Ali Momeni / Assistance technique : Michel Davidov / Lieu de production : Atelier de recherche interactives, ENSAD, Paris.

Ayant pour base de réflexion, « La dimension cachée  » du sociologue E.T Hall, cette pièce insiste sur le rapport des corps entre eux et dans l’espace. Munis d’un casque, les participants entendent une voix. Leurs déplacements entraînent une variabilité sonore. Aurélie Gasche est issue de l’École Nationale Supérieure des Arts décoratifs de Paris et a présenté cette oeuvre à l’exposition Jouable 3, à Paris en 2004.

- « Salle d’arcade » Carte blanche à Eniarof (Ato et Jankenpopp) [Fr] Création / Installations interactives. http://eniarof.over-blog.com

La « salle d’arcade ENIAROF » est une installation de consoles de jeux vidéo « hackées ». Les modifications des consoles de jeux vidéo engageront le spectateur dans une relecture décalée, voire recalée, de titres célèbres de jeux vidéo. Que se passe-t-il quand Mario est sous psychotrope ? Quand Sonic est victime de baisse de tension ? Quand les combattants d’un « street fighter » abandonnent le karaté pour la danse synchronisée. ENIAROF est un projet de fête foraine expérimentale dont la première édition a été présentée en mars dernier à Aix-en-Provence.

- « XBlocks » de Tristam Sparcks &Victor Szilagyi [Nz] Installation (2005) / www.restlesseye.com / www.semiot.com

À travers cet objet, les créateurs ont tenté de « libérer le jeu de l’écran », et ont élevé un ensemble composé de plates-formes similaires à celles d’un bon vieux Super Mario Bros. Il faut se servir de deux manettes pour « activer la sculpture » et faire bouger un bonhomme. L’idée est donc de faire tourner le joueur autour de l’objet de cette manière. C’est joli et inutile à la fois... Bref, c’est comme le jeu vidéo.

- « Le voyage immobile » de Digital Deluxe [Fr] Création / Module itinérant interactif / www.ddeluxe.com / www.cecdc.com

Conception et réalisation : Digital Deluxe / Production : CECDC / En collaboration avec la Mission Cézanne 2006 / Itinérance et Tournée : Terre Active

La forme attractive et innovante de cette réalisation interactive, présentée à l’intérieur de ce module, permet une approche sensorielle des oeuvres du peintre Paul Cézanne. Sur le principe d’un aller-retour entre les paysages de Provence contemporains et la peinture de Cézanne, le spectateur explore librement ces deux mondes.

- « Mendel 2 » d’ éOle [Fr] Espace interactif sonore et visuel (2005) / www.studio-eole.net/mende

Une production éOle (collectif de musique active), avec le soutien d’Odyssud-Ville de Blagnac, avec le concours du Ministère de la Culture et de la Communication, de la DRAC Midi-Pyrénées, de la Région Midi-Pyrénées et de la Sacem. À l’heure des jeux vidéo et d’Internet, Mendel propose une alternative, la possibilité d’être face à un miroir sonore et visuel dont l’équilibre ne dépend finalement que de nous…

- Digital Corner / Carte blanche à Abdo Nawar [Lb]

Sélection audiovisuelle de réalisations d’étudiants libanais. En partenariat avec Shams et Icare, associa-tions culturelles et artistiques libanaises, et ZINC / ECM Friche Belle de Mai.

- « I shot Andy Warhol » de Cory Arcangel [Us] Installation interactive (2002).

Oeuvre de la collection du Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur

Version piratée du jeu Hogan’s Halley. Ici, on gagne des points en tirant sur Warhol qui apparaît aux côtés du Colonel Sanders du Pape et de Flavor Flav. Né en 1978 à Buffalo, Cory Arcangel vit et travaille à New York. Il a étudié la musique au Oberlin Conservatory. Mariant à la fois sa connaissance musicale à celle de la programmation de jeux vidéo, il crée son propre langage lié à l’imagerie des technologies informatiques des années 1970 et 1980.


CHANGEMENT :

FONDATION VASARELY (au lieu du Parc jourdan) Exposition du 7 au 14 octobre 2006. De 14h à 19h. Gratuit.

- « Si Poteris Narrare, Licet » film de Jean Michel Bruyère réalisé en 2002 pour la diffusion dans le iCinema : oeuvre monumentale produite pour le ZKM, centre d’art et de recherche numérique en Allemagne, le iCinéma est une technologie révolutionnaire développée par Jeffrey Shaw et qui vise à mettre en place un cinéma immersif et interactif, unique par ses caractéristiques et ses possibilités créatrices.

Jean Michel Bruyère est le premier à relever le défi de la création au travers de cet outil et réalise le film « Si Poteris Narrare, Licet », une architecture « cynétique » de 360°, composant ensemble 126 films de 6 minutes. Un spectateur-pilote explore le film à travers une « fenêtre de projection » dont la mobilité est asservie à celle de son regard posé sur la surface du dôme. Le corps entier du spectateur s’engage alors dans un nouvel exercice de la représentation.

Jean Michel Bruyère anime le groupe LFK, où se croisent intellectuels et artistes de différentes disciplines et de différentes nationalités. En 1996, il fonde Man-keneen-ki, clinique, maison et école d’art des enfants et jeunes errants de Dakar.Film « Si Poteris Narrare, Licet » de Jean Michel Bruyère [Fr] conçu pour le iCinéma de Jeffrey Shaw [Au] Installation interactive (2002) / www.epidemic.net/geo/art/jmb/Conception et réalisation : Jean Michel Bruyère / Musiques et Chants : Thierry Arredondo / Scéographie 3D : Patrick Sanoli / Montage sonore : Jean Luc d’Aléo / Production : Epidemic, ZKM (Institute for Visual Media), LFK La fabriks, CICV Pierre Schaeffer / Coproduction : Théâtre du Merlan, festival Exit-Maison des Arts de Créteil, Festival Via – Le Manège Scène nationale de Maubeuge, Fournos Center Art and New technologies, Athènes . Sous le faisceau du projecteur du iCinema, nous est révélée toute la complexité de la mise en image du mythe fondateur de Diane et Actéon.


CHAPELLE DES PÉNITENTS BLANCS : rue Maréchal Joffre, Aix-en-Provence. Exposition du 7 au 14 octobre 2006. De 14h à 19h. Gratuit.

- « 7 Fuites du Paysage » de Jean Michel Bruyère [Fr] / Création Cézanne 2006 / Installation / www.epidemic.net/geo/art/jmb/.

Présentée dans la Chapelle des Pénitents Blancs, cette installation n’appartient à aucune catégorie bien définie des disciplines de l’art. Depuis plus de quinze ans, le mythe de la perdition d’Actéon est la seule « explication du monde » que reconnaisse Jean Michel Bruyère. Surprise à son bain par Actéon, sur les hauteurs de Gargaphie, Diane, selon Ovide, dit au jeune chasseur : « va et raconte que tu m’as vue sans voile. Si tu peux le dire, j’y consens - Si Poteris Narrare, Licet ». Des mots cyniques pour une fin cynique ; au même instant, elle transforme Actéon en cerf et l’abandonne, sous cette forme, à la réaction de sa meute - cinquante chiens de chasse s’acharnant sur leur maître devenu fauve. Actéon tente de fuir, se débat, voudrait se faire reconnaître, mais il meurt, dispersé par ses propres bêtes. C’est plus particulièrement aux chiens d’après le festin que Jean Michel Bruyère s’intéresse. Chiens errants libérés de l’homme qu’ils aimaient et qu’ils mangèrent au moment précis où celui-ci rencontrait un absolu de la pensée d’une nature intacte. Bruyère et LFK inventent et réinventent sans cesse un peuple cynique, métamorphose de la meute d’Actéon en humanité incertaine, errant dans le langage. Jean Michel Bruyère envisage le monde contemporain depuis cette seule part mythique, secrète et clandestine : un festin d’initié dont l’initié est la viande.


CHAPELLE DU SACRÉ COEUR : 20 rue Lacépède, Aix-en-Provence. Exposition du 7 au 14 octobre 2006. De 14h à 19h. Gratuit.

- « Venir de » de Julien Oppenheim [Fr] / Création Cézanne 2006 / www.julienoppenheim.com

Julien explore la fascination amoureuse de Cézanne pour Sainte-Victoire. « Explorer ce qui nous lie au lieu, à un lieu, le lieu fondateur. Donner à voir le rapport physique au lieu, le rapport à la terre, à la pierre, aux arbres. Sentir son souffle changer au contact du lieu, sentir son corps rentrer dans le lieu, le toucher. Être dedans, à l’intérieur du lieu, capter sa puissance. La puissance du lieu. Celui d’où je viens. »

L’installation se compose d’un travail photographique mêlant son et image sur plusieurs saisons, pour capter la multiplicité du lieu et explorer par fragment l’ensemble des éléments qui composent le massif. « J’ai envie de Sainte-Victoire » diptyque. Deux films, deux écrans côte à côte. L’un pour l’approche du massif, caméra collée dans l’urgence du désir, l’autre pour l’éloignement, jusqu’à la disparition complète de la montagne. Julien Oppenheim a 32 ans, vit et travaille à Paris. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence en 1998. Il devient assistant de photographes de mode entre 2000 et 2004 et depuis oeuvre en tant que photographe indépendant. Plusieurs de ses photos ont été publiées dans les magazines suivants, Le Monde, Air France magazine, Rendez-vous, Amica, Marie Claire maison, Officiel voyages, Optimum, Jalouse, Wad etc .Il réalise en 2003,une exposition personnelle pour le Musée Baccarat à Paris qui reste visible depuis en permanence.


3BISF LIEU D’ARTS CONTEMPORAINS : 109 av. du petit Barthélémy, Aix-en-Provence. Exposition du 7 au 14 octobre 2006. De 14h à 19h. Gratuit.

- « Colour Planes » de Scanner [Uk] Création Cézanne 2006 / Installation / www.scannerdot.com

Ce projet explore une certaine idée du paysage, la résonance et la signifi cation de notre environnement. C’est dans la campagne provençale qu’il trouve son inspiration. Les images et les sons sont distillés en une narration imaginaire, tissés en une trame qui partage le champ visuel en plans de couleurs et textures. Ce travail contemplatif cartographie une lect ure contemporaine de Paul Cézanne et de son oeil visionnaire. Scanner, vit à Londres, et collabore avec des artistes de pointe, de pratiques et de disciplines diff érentes comme la danse, la musique et les arts visuels. Depuis 1991, Scanner est très act if dans le domaine sonore, et produit avec succès des concerts, des compositions, des installations et des enregistrements. Ses diff érents travaux ont été présentés aux Etats-Unis, en Asie, en Australie et en Europe.


ESPACE SEXTIUS : rue du 11 novembre, Aix-en-Provence. Exposition collective du 7 au14 octobre 2006. De 14h à 19h. Gratuit.

- « Des points, c’est cela qu’il nous faut ! » de gilles conan [Fr] / Installation (2004). En partenariat avec Numeriscausa / www.numeriscausa.com.

cette installation invite le spectateur à pénétrer une pièce obscure dans laquelle il perçoit progressivement une source lumineuse. celle-ci est élaborée à partir d’une composition chromatique électronique exploitant le système du braille comme support graphique et aussi comme mise en abîme symbolique du numérique. ce processus créatif peut être défini comme une musique de lumière et, par une mise à plat du langage, aboutit à différents niveaux de lecture réservant aussi un accès aux mal-voyants et aux non-voyants. gilles conan s’intéresse à la lumière de scène par le biais de la danse contemporaine depuis 1998. il présente sa première pièce en décembre 2004 pour superflux (lyon fête des lumières). en 2006, jean-marc bustamante l’invite à participer à son exposition -beautifuldays- à la kunsthaus bregenz. il co-signe avec celui-ci « dispersion », installation lumière sur les quatre façades du centre d’art contemporain autrichien.

- « Beyond 6821 » du collectif Artificiel [Ca] / Installation électro-acoustique (2004) / www.artificiel.org.

« Beyond 6821 » utilise l’ampoule comme source sonore. À la fois installation et instrument, l’ensemble d’ampoules est articulé de façon à en tirer des résonances acoustiques, ainsi que de la lumière. La particularité de cette installation repose sur l’utilisation de signaux audios pour faire allumer les ampoules. À la place du simple courant électrique, des « sons » (sous leur forme électrique analogique) sont distribués dans les ampoules, qui deviennent autant de haut-parleurs à la sonorité fragile.Constitué d’Alexandre Burton, Jimmy Lakatos et Julien Roy, le groupe Artificiel est une entité artistique dont la matière première est le numérique. Qu’il soit sonore, visuel ou conceptuel, le numérique s’incarne dans des dispositifs ou des performances qui cherchent à ouvrir pour le spectateur/visiteur une fenêtre sur un espace informel.

- « À la recherche du temps perdu » de Mohamed H. Youssef Et Sharif El Sayed [Eg] Création / Un espace interactif et multimédia. En collaboration avec le ZINC/ECM et Terre Active dans le cadre d’un appel à projet en direction des pays méditerranéens et plus spécifiquement ceux du Maghreb.

Comme une lumière qui rappelle des petits détails de nos vies, cette oeuvre interactive propose un voyage dans nos mémoires. Entre réalité et songes, nos souvenirs surgissent au contact d’un verre d’eau, d’une tasse de café, d’un chandelier… nos sens se dévoilent derrière les gestes. La madeleine de Marcel Proust se rappelle à nous… À la recherche des temps oubliés, ignorés et inconnus, « À la recherche du temps perdu ». Sharif El Sayed travaille actuellement pour l’Académie Arabe des Sciences et Technologies d’Alexandrie, en tant que concepteur multimédia et illustrateur depuis 1998. Il a obtenu une bourse UNESCO pour venir en France en résidence à l’association Cyprès à la Friche Belle de Mai, à Marseille, d’octobre 2003 à avril 2004. Mohamed H.Youssef est à la fois graphiste, designer d’intérieur et concepteur multimédia à l’Académie Arabe des Sciences et Technologies d’Alexandrie.

- « WhiteLightinMultiplication » du collectif Afterfour [It] / Installation interactive (2005) / www.afterfour.it

« WhiteLightinMultiplication » est composée de sculptures lumineuses sonores interactives. « WhiteLightinMultiplication » met en scène un groupe musical nommée « Afterfour(ff) », qui abandonne le fait de se produire en public (concert live). Seul reste l’élément plastique et visuel pour devenir une sculpture vivante qui se met à jouer lorsque les visiteurs s’en approchent. Cette installation est exposée dans le cadre du retour des artistes internationaux de la Biennale des Jeunes Créateurs de la Méditerranée et d’Europe, (Naples 2005).


ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART : rue Émile Tavan, Aix-en-Provence. Exposition du 7 au 14 octobre 2006. De 14h à 19h. Gratuit.

- « Perpetual (Tropical) Sunshine » du collectif Fabric [Sw] / Installation générative (2005) / www.fabric.ch

Avec Perpetual (Tropical) Sunshine, l’École Supérieure d’Art d’Aix change d’hémisphère et offre chaleur et grand soleil. Sur un écran constitué de 300 ampoules infrarouges, la position du soleil est reproduite en temps réel grâce aux informations transmises par un réseau de stations météorologiques situées sur le tropique du Capricorne. Les spectateurs peuvent ainsi suivre la course du soleil en permanence : une forme abstraite de jour et d’été sans fin, planétaire, au travers des longitudes et des fuseaux horaires. L’agence d’architecture Fabric a été créée en 1997 par Christophe Guignard et Patrick Keller, Stéphane Carion et Christian Babski, avec l’intention de réaliser des projets d’architecture et de mener des travaux de recherche architecturale, esthétique et technologique. Ces projets d’architecture questionnent la relation que l’homme occidental entretient avec son habitat, son espace de travail et son environnement.

- « Forêt » de Julien Hô Kim et Guillaume Stagnaro [Fr]/ Création / Une installation sonore et lumineuse interactive / www.44100.org / www.010175.net

Cette installation, inspirée du texte de Jack London « Construire un feu », est constituée d’une dizaine d’arbres sonores et lumineux, qui invitent à explorer et à expérimenter l’espace. Les arbres sont des tiges de métal posées à même le sol, maintenues à la verticale dans un équilibre fragile -sans contact -par l’aimantation de haut-parleurs suspendus. Par un geste d’approche d’une main de la tige d’un arbre, le visiteur interagit avec l’oeuvre. Julien Hô Kim est né en 1973. Son travail s’inscrit dans le domaine de la création sonore. Il crée des environnements sonores dans des domaines aussi différents que les arts du spectacle, le cinéma, les arts plastiques...

Guillaume Stagnaro, né en 1975, vit et travaille à Marseille. Après un DNSEP à Ecole Supérieure d’Art d’Aix, il passe deux années de résidence d’artiste en Allemagne au ZKM (Zentrum fur Kunst und MedienTechnologie, Karlsruhe). Il met en place des dispositifs interactifs et de simulation où sont mis en jeu le langage et le geste comme vecteur d’échange entre l’homme et la machine.


GALERIE 200RD10 : route départementale 10, Vauvenargues. Exposition du 7 au 14 octobre 2006. De 14h à 19h. Gratuit.

- « Une défaite » de Jean Michel Bruyère [Fr] / Création Cézanne 2006 / Installation / www.epidemic.net/geo/art/jmb/.

Les pages d’« Acedia » (Jean Michel Bruyère, Éditions Sens et Tonka, 2005) sont tracées à l’encre de chine sur les murs de la galerie 200 RD 10. Éloge de l’errance et de la clandestinité, le texte, sous cette forme plastique, oblige le lecteur à engager son corps dans un mouvement de marche circulaire et plusieurs fois recommencée à travers les trois pièces superposées de la galerie et à suivre physiquement le sens à la trace. Quelques rares éléments sculptés, vidéos et photographiques complètent le paysage que le texte pariétal à la fois décrit et, en soi, constitue.

Arborescence - .