EDV
Arborescence 06 :
« JEUX VIDÉO » : Carte blanche à Edv / www.edvdistribution.com.
« Tableaux 1,2,3,4 » Michael Fournier (2001) [Fr]. Vidéos couleur, 2001-2002, 4 X 5 min.
Né en 1977 à Avignon (84). Vit et travaille à Lyon. Michaël Fournier développe des séries de paysages dont l’esthétique générale rappelle les jeux vidéo des années 80. Ces constructions mentales s’articulent autour de séries d’images mettant en scène des opérations militaires et des démonstrations d’appareils aéronautiques.
« Invaders 1,2 ,3 » Christophe Blanc (2002) [Fr]. Vidéos couleur, 2002. Durée respective : 1 min 15, 1 min 05, 1 min 15. Animation 2D, sur des musiques de jeux vidéos « old school ». Les personnages principaux de la série sont des mains hyper actives.
Né en 1974 à Saint-Affrique (France). Vit et travaille à Paris. Christophe Blanc expérimente la télé-vision et ses utilisations dans l’hyperquotidien. Entre clichés volés ; déstructuration des jeux vidéos, sampling de sons au service de l’image ; la vérité imite le virtuel et non plus l’inverse. La « déstructuration » du poste TV se fait dans une représentation jubilatoire de la dérision. "Vertu actualité" et "virturéel", donne une toute autre dimension à la réalité. Géniales petites histoires autour de la réflexion sur le paysage audiovisuel. "La télé vous maltraite ? Maltraitez la télé !" Valérie Abrial.
Arborescence 05 :
Proposition d’EDV (programmation Leila Cheblal) [60 MIN]
"Le jeu en vaut la chandelle" Cette programmation privilégie l’humour, la fantaisie et le détournement de musiques, films, jeux vidéos...
Sébastien Taillefer “Simcity” 3 MIN, 2003. VIDÉO DE LA SÉRIE "ALBI BACK". Clip sur fond de jeu vidéo mettant en scène des expressions familières pour décrire les enjeux économiques liés au territoire.
Sébastien Taillefer “Pinball” 1MIN 31 SEC. 2004. VIDÉO DE LA SÉRIE "ALBI BACK". Conversation mise en espace.
Laurent Vicente “Just say no” 1 MIN 30, 2000. Cette vidéo mélange slogans urbains, populaires, médiatiques et vérités familiales. A chaque situation et confrontation à la rue, l’auteur répond par une de ces vérités qui n’embarrassent personne, tout est vrai sauf ce que vous voyez, lisez et entendez.
Laurent Vicente “Archiskate” 5 MIN, 2001. Archiskate met en valeur notre faculté à appréhender humainement et personnellement l’environnement urbain qui structure notre champs d’action et de vision. Même les plus grands gratteciel du monde ne peuvent contenir la force contenu entre notre index et notre pouce dans la perspective de notre oeil.
Thomas Bernardet “Lady Roland summer training” 5 MIN, 2001. MUSIQUE : “DISTORCE” DE JEAN-FRANÇOIS OLIVER ET EXTRAITS DES DIALOGUES DE OPENING NIGHT DE J. CASSAVETES « Par une chaude journée d’été, une femme sous influence c’est introduite sur mon disque dur. Elle voulait y rejoindre le fichier Distorce.wave de Jean François. » T. B.
Laetitia Bourget “Coquillages et crustacés” 7 MIN, 2002. MUSIQUE : ENTITÉ SONORE GANGPOL INS. À PARTIR DU THEME MUSICAL DE LA MADRAGUE. Le travail de Laetitia Bourget est centré sur la notion d’activité. Il aboutit à différentes formes de productions : vidéo, photo, édition, installation, intervention, peinture... Ces activités se développent principalement autour de problématiques corporelles et existentielles (intégrité, matérialité et précarité du corps, altérité...) mais aussi à partir de contextes sociaux particuliers (lieu d’exposition, entreprise, contexte urbain, lieux publics...). Une promenade sur la plage ensoleillée à ramasser des coquillages, qui s’achève par une baignade parmi les sacs plastiques en suspension.
Laurent Vicente & Thomas Bernardet “Les doubres” 4 MIN, 2000 Grinder, slider, sauter, c’est bien du skateboard dont il s’agit. Skate sans skate, un skate sans objet qui n’aurait plus de lieu sauf le quotidien. Le quotidien et ses objets deviennent des espaces à activer. La pratique du skateboard est ici décontextualisée, l’absence de l’objet qui est à la base de ce phénomène révèle à contrario les autres particularismes de cette activité urbaine qui sont l’adaptabilité et l’attraction aux formes et l’effet danse.
Pascal Lièvre “Savoir aimer” 1 MIN 30, 2004. « La chanson préférée des Français » de Florent Pagny est chantée par un jeune homme, filmé de face en gros-plan, qui pourrait passer à Popstars ou Staracadémie. Mais ici, la critique se transforme en claque. A chacune de ses erreurs, il en prend une, puis deux, jusqu’à trente-deux. Le visage filmé en plan serré nous fait sursauter à chaque claque, encaissée stoïquement jusqu’à la fin de la chanson. Comment faire acte de résistance à la violence en chanson.